Située aux 3ème et 4ème étages du Château dans les anciennes prisons de district désaffectées depuis 1964, la Galerie du Château expose depuis 1977 des artistes de tout horizon.
Toujours des personnages, mais sous différentes formes. Personnages sortant du néant, marchant vers une destination inconnue, incertaine, symbolisant le monde du doute, de la précarité. Ces personnages sont toujours présents mais ne sont plus forcément le thème principal. Ils sont visibles encore dans des documents graphiques, des illustrations, des enluminures qui accompagnent les textes.
J’utilise le corps dans cette nouvelle recherche comme signes graphiques remplaçant la lettre, le mot, dans un miroir de page. C’est la répétition des corps qui crèe le gris du miroir. L’ensemble de ce travail est un clin d’œil aux incunables, maquettes de revues illustrées, etc…
Une deuxième recherche dans ce travail consiste à déchirer dessins et textes, et de les mélanger, de les mettre ensemble de manière aléatoire par la couture et le collage.
Chaque oeuvre est en fait la page d’un livre, d’une revue, etc…
L’homme et son corps écrit sa propre histoire.