La Galerie du Château accueille des expositions d'artistes aux techniques diverses.
Pour une nouvelle fois, Claire Koenig et Nicolas Pahlisch exposent ensemble à la Galerie du château d’Avenches.
Si en 2014 l’objet de leur réflexion commun était la rivière, aujourd’hui leurs créations prennent forme autour d’une thématique chère aux deux artistes : le Paysage. Notes de Terrain c’est d’abord un jeu qui s’articule autour d’une série d’échanges épistolaires : l’une relevant la phrase d’un auteur et l’illustrant, l’autre rebondissant avec un autre texte et un dessin et ainsi de suite. Une façon d’être libre de créer ou non à partir de ce que l’envoi propose.
Des extraits de cette correspondance et leurs prolongements seront présentés dans la Tour ronde de la galerie et donneront lieu à une publication ultérieure.
L’ensemble de l’accrochage renvoie également à ces Notes de Terrain . Ces Notes se font dessins et série d’aquarelles, (certaines réalisées de nuit) pour Claire Koenig. Mais aussi sculptures mobiles évoquant le feuillage et petites pochades qui sont autant de fragments de paysages écossais pour Nicolas Pahlisch.
Claire Koenig, diplômée de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne vit et travaille à Vevey. Elle mène une recherche constante autour du regard et de sa transcription sur le papier, son partenaire privilégié auquel elle accorde une attention très particulière « pas rugueux mais lisse avec du grain velouté ». Cette même attention devient le lieu de l’échange entre le vide et le plein, entre l’humide et le sec. Le dessin a son rythme, l’aquarelle le sien, chaque technique impose sa respiration.
L’univers de Nicolas Pahlisch (également diplômé de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne), est fait de plein et de vide, de mouvement et d’équilibre. S’il observe la nature depuis son atelier d’Ollon, c’est en marchant dans la forêt voisine ou le long des côtes des Hébrides extérieures que le paysage imprime une trace dans sa mémoire. L’observation attentive de la végétation, de sa structure, de son infinie ingéniosité à croître permet par le métal, à l’artiste résidant à la Tour-de-Peilz, de mettre en jeux des oscillations lentes ou des évocations proches du dessin. Pour cette exposition, il renoue également avec la peinture à l’huile dans une série de petites pochades qui tiennent du carnet de croquis.